Alienum phaedrum torquatos nec eu, vis detraxit periculis ex, nihil expetendis in mei. Mei an pericula euripidis, hinc partem. [vc_empty_space height="10px"]
[vc_empty_space height="20px"]

La religion, ce lucratif instrument de manipulation

Plus de 6 milliards de fidèles aux 10.000 religions existantes dans le monde, dont les plus
répandues sont le christianisme avec plus de 2,5 milliards d’adeptes, l’islam avec environ 2
milliards et l’hindouisme avec 1,16 milliards. C’est plus de 75% de l’humanité qui se
revendique d’une confession religieuse. 90% d’entre eux se sont laissés enrôlés, dont la
plupart dès l’enfance, par transmission générationnelle. Mais comment peut-on se
soumettre à des croyances héritées sans la moindre remise en question ? Comment peut-on
appliquer machinalement des dogmes que d’autres ont pensés pour nous ? Comment peuton confier notre spiritualité à des êtres humains qui disent nous expliquer la démarche pour
communiquer avec Dieu ? Comment le caractère unique de chaque personne qui suppose
une vie spirituelle spécifique peut-il être assujetti à des pratiques globales des masses ? Et
comment peut-on s’en remettre aussi docilement à ces messagers qui disent avoir reçu des
révélations divines ?

Pour hériter le ciel, les humains sont prêts à embrasser toutes sortes de croyances. Pourtant,
si la foi est personnelle, sa pratique ne saurait être homogénéisée à tous. Du coup, les
religions ne sont que de simples formalités pour l’essentiel de leurs adeptes qui la pratiquent
uniquement pour se donner bonne conscience. On a alors à faire à une multitude
d’automates qui disent appartenir à des religions par simple suivisme mécanique, sans
aucune perception des tenants et aboutissants. Du pain béni pour les promoteurs des
religions qui ont tout intérêt à multiplier les fables pour maintenir leurs fidèles dans l’espoir
d’une vie meilleure au paradis.

Il est intéressant de noter que les deux plus grandes religions par leur nombre de fidèles, le
catholicisme et l’islam, se sont répandues dans le monde par le canal des conquêtes
impérialistes, par la contrainte des futurs fidèles, dans la violence et le sang. Pourtant, elles
nous enseignent que le dieu qu’elles nous vendent est amour et paix. Et quoi de plus
captivant pour la multitude d’âmes fébriles, que de se faire dire que ces religions sont
directement inspirées de Dieu en personne. Jadis imposées en Afrique par le fouet, ces
mêmes religions sont aujourd’hui acceptées docilement par les africains au mépris de la
résistance de leurs ancêtres méritants. L’objectif visé par le prosélytisme musclé des
croisades religieuses meurtrières de l’église catholique et de l’islam en Afrique est ainsi
largement atteint. Il s’agissait de déposséder les africains de leurs spiritualités originelles
pour les asservir culturellement, et telles des coquilles désormais vides, formater leurs
esprits à la soumission et enfin, les exploiter matériellement. Conséquence, l’Afrique est
l’une des bases privilégiées de ces deux religions qui ont par ailleurs été des acteurs majeurs
et explicites des œuvres macabres de l’esclavage arabo-musulman qui a duré 7 siècles, et de
l’esclavage transatlantique qui a sévi pendant 400 ans. Ces expéditions criminelles au cours
desquelles nos ancêtres ont été déportés par centaines de millions, mais aussi spoliés,
mutilés et assassinés, étaient réalisées avec la bénédiction des autorités religieuses qui
étaient supposées nous enseigner la compassion divine. Comme si les africains qui ont des
millénaires de civilisations avant l’apparition de ces prédateurs prosélytes les avaient
attendus pour connaître le Dieu unique.

L’islam et le catholicisme cautionneront également, dans la même logique impérialiste, la
propagation de l’idée de la classification de l’humanité en races et la suggestion de
l’infériorité de la race noire, pour justifier leurs expéditions esclavagistes. Ces religions sont
donc clairement porteuses des germes de la haine et du racisme endémique toujours aussi
violemment perceptible dans le monde occidental et dans le monde arabe. On se souvient
que les expéditions esclavagistes européennes qui démarrent en 1454 avait reçu la
bénédiction formelle du pape Nicolas V, le 8 janvier de la même année. Pour mieux sceller le
caractère fallacieusement divin de leurs missions d’asservissement des peuples noirs, les
livres sacrés que sont le coran et la bible consacrent des passages entiers à la légitimation de
la pratique de l’esclavage, et indiquent explicitement les noirs, descendants de Cham,
comme étant maudits par Dieu lui-même. Comme si l’arsenal d’oppression contre le peuple
noir n’était pas suffisant, il a fallu qu’on y mêle Dieu le créateur, qui aurait été frappé
d’amnésie pour perdre de vue le caractère précurseur du peuple noir, dépositaire de la
connaissance originelle.

Les religions, même dites révélées, n’ont strictement rien de divin et ne sont rien d’autre
que de pures inventions humaines. Elles ont été créées exclusivement à des fins mercantiles
et impérialistes. Elles ne sont qu’un prétexte, des instruments au service du capitalisme à
outrance. La religion qui a pour seuls objectifs d’asservir et de spolier, n’est pas substituable
à la spiritualité, et croire en Dieu ne nécessite pas d’adhérer à une religion, tout comme être
un fidèle d’une religion n’implique pas nécessairement être au service de Dieu. Les
prédateurs par le canal de la religion ne sont pas les serviteurs de Dieu qu’ils prétendent,
mais de misérables imposteurs, quel que soit leur position dans la hiérarchie de leur
organisation. La spiritualité suppose une relation personnelle avec le divin en tenant compte
du caractère unique de chacun, tandis que la religion est dogmatique et impose des
pratiques homogènes à des masses. La religion a pour interface des humains pour atteindre
un dieu imaginaire, tandis que par la spiritualité, l’humain est en relation direct avec l’être
suprême unique et véritable.

Tous les prétendus savants grecs que la falsification historique occidentale présente comme
la source des connaissances du monde moderne ont fait leurs classes en Egypte antique
noire. C’est ainsi que la spiritualité négro égyptienne a été plagiée par les romains pour
fonder leur fable religieuse qui prospère jusqu’à nos jours. A titre d’exemple non exhaustif,
le récit chrétien du fils sauveur de l’humanité et tous les symboles qui vont avec, ne sont
qu’une pâle copie de l’histoire d’Osiris dans l’Egypte antique noire, 2400 ans avant notre ère.
Un honteux plagiat à tous points de vue, et d’ailleurs de plus en plus reconnu par certains
membres du clergé.

Le mécanisme de spoliation à grande échelle de l’Afrique sous le prétexte des religions dites
révélées est en marche depuis plus d’un millénaire et continue de prospérer avec la même
intensité, mais avec une plus grande subtilité. Tenez, l’église catholique est l’un des plus
grands propriétaires immobiliers au monde, grâce au pillage à ciel ouvert du temps de
l’esclavage et de la colonisation, mais aussi par l’aliénation réussie des fidèles qui
s’empressent de donner à l’église, y compris au risque de se dépouiller, tel que cela leur est
recommandé par les représentants personnels du Tout-Puissant. Les origines de la fortune
des religions sont multiples et variées, et bien souvent indécentes, telles que le commerce
des indulgences dans l’église catholique, qui consiste à monnayer la rémission des péchés. Le
Vatican est ainsi l’une des plus grosses puissances financières au monde, avec un patrimoine
estimé à plus de 2000 milliards d’euros incluant ses universités, ses hôpitaux et ses sites
d’hébergement à travers le monde, mais aussi de par ses quelques 60.000 tonnes d’or, ou
encore ses 360 millions de dollars annuels de dons de ses fidèles. Les autres religions ne sont
pas à plaindre, avec des sources de revenus telles que les pèlerinages, l’évangile de
prospérité, la commercialisation d’eaux bénites, d’objets saints, d’exorcismes, de prières de
délivrances et de guérison, et bien d’autres sources lucratives. Chose curieuse, ce sont les
plus démunis qui donnent le plus à l’église proportionnellement à leurs possibilités. Pas
étonnant que le Pape François déclare que « Les pauvres sont le trésor de l’Eglise ».

Les principales victimes de ces formatages des esprits sont de loin les femmes, qui
représentent plus de 60% des fidèles de ces religions. Clientèle très prisée des marabouts,
charlatans et autres « hommes de Dieu », nos femmes, filles, sœurs et mères sont
particulièrement réceptives aux sirènes de séductions des prétendus miracles. On pourra
surseoir au paiement du loyer au risque de se faire expulser, mais ce sera pour la gloire de
Dieu, du moment où on a veillé à donner sa dîme et ses offrandes. Pour le reste, « Dieu
pourvoira ». Quoiqu’il arrive, « Tout ce que Dieu fait est bon ». Le niveau de lavage des
cerveaux par les religions est tel que les cas de pertes d’emplois, de couples brisés et de
familles dispersées sont de plus en plus fréquents, à partir du moment où « l’homme de
Dieu », le prophète ou le marabout a transmis la révélation selon laquelle le mari est un
sorcier qui veut la mort de sa femme et de ses enfants.

S’en remettre à des pratiques et à des médiateurs pour le salut de nos âmes est non
seulement naïf mais aussi risqué. Se maintenir dans des religions dont la violence des modes
d’expansion à travers le monde révèle des intentions autres que celles affichées ne fait pas
sens. L’implication historiquement explicite de ces religions dans les pires exactions contre
les peuples noirs pour cautionner les sombres œuvres de prédation de l’impérialisme arabe
et occidental ne peuvent qu’étonner quant à l’adhésion massive des descendants des
victimes. Contre cette grotesque manipulation multiséculaire des esprits, les peuples noirs
doivent impérativement retrouver le chemin de la raison qui impose de prendre acte de leur
égarement spirituel synonyme d’errance culturelle. Ces organisations capitalistes mafieuses
qui prennent Dieu pour prétexte cristallisent à elles seules les trois outils de manipulation
des masses que sont le mensonge, la peur et la distraction. Le monde noir s’est fait piégé par
les religions importées, et il restera sous domination de ses bourreaux tant qu’il ne se sera
pas affranchi définitivement de cette pernicieuse aliénation. Pensons par nous-mêmes et
faisons recours à notre esprit critique. Arrêtons de nous laisser embobiner dans des
croyances inventées à des fins de prédation en faisant du suivisme moutonnier de préceptes
qui n’ont rien de divin et qui n’émanent que de la seule perfidie humaine. L’Afrique ne peut
prétendre à une quelconque souveraineté politique ni économique sans souveraineté
culturelle, elle-même conséquente à la restauration historique et spirituelle du continent.

Paul ELLA

No Comments

Post a Comment