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Aux origines de la puissance occidentale : Une histoire de mensonges, de vols et de crimes

Acte 1 : L’occident, une histoire jonchée de crimes

On nous parle de puissance occidentale. On nous dit qu’elle est économique, diplomatique,
militaire et même culturelle. L’influence occidentale se traduit dans les faits par son modèle
de société érigé en norme universelle. Les références de savoir-vivre et de bien-être sont
depuis le temps calquées sur les standards occidentaux. Le cinéma américain est un vecteur
privilégié de la propagande de la supposée toute puissance américaine. Les populations
africaines et du monde ont tellement absorbé les fictions hollywoodiennes que le mythe
américain s’est substitué à la réalité. On nous a alors amené à retenir que les Etats-Unis sont
les plus forts, les plus grands et les plus beaux de la planète. Parlant de puissance militaire,
rappelons quand-même que les Etats-Unis n’ont jamais gagné une seule guerre depuis la
guerre d’indépendance. D’un point de vue économique, la puissance affichée des Etats-Unis
est encore le fait de données faussées, les institutions financières et statistiques
internationales étant toutes à leur solde. Pour ce qui est de la puissance diplomatique et
culturelle, la première s’impose à coups de bombardements militaires à travers le monde, et
la seconde à coups de pollution médiatique. Pareil pour la France dont les seules victoires
militaires que l’histoire lui reconnaisse sont de simples et banales batailles, mais jamais de
véritable guerre, avec une puissance économique tout aussi fictive, elle qui ne produit que
de la pluie et du vent, et dont la survie est fondée sur le pillage systématique des ressources
naturelles africaines. Les victoires militaires que l’histoire falsifiée de l’occident met sur le
compte de ses puissances chimériques ne se réfèrent qu’à des agressions barbares sur des
pays souverains. La France montrera ses muscles pendant les guerres d’indépendance en
Algérie et au Cameroun notamment, en réprimant les révolutions dans le sang et en
assassinant les indépendantistes par des méthodes d’une rare lâcheté, tandis que les
américains, sous le couvert de l’ONU et de l’OTAN à leurs ordres, enregistreront comme
seuls faits d’armes, des agressions criminelles en Irak, en Syrie, au Yemen, au Soudan ou
encore en Afghanistan, où l’armée de l’oncle Sam a dû s’enfuir la queue entre les jambes en
août 2021. Cette débâcle n’est pas sans rappeler celle des mêmes américains au Vietnam
avec la chute de Saigon en 1975, qui elle-même faisait suite à la débandade de l’armée
française en 1954 lors de la guerre d’Indochine. On se souvient encore des première et
seconde guerres mondiales qui n’auraient jamais été gagnées par les alliés sans la
contribution majeure des soldats africains qui, pourtant, ont été sauvagement assassinés par
l’armée française le 1er décembre 1944 lors du massacre de Thiaroye, alors que ces vaillants
guerriers qui avaient été enrôlés de force, abandonnant femmes et enfants, ne faisaient que
réclamer leur solde.

L’Europe s’est bâtie sur la violence et le crime. Toute l’histoire de l’Europe est marquée par
des guerres fratricides d’abord, et des agressions sanglantes sur d’autres peuples ensuite. La
problématique principale de l’occident qui régit ses rapports au monde est fondée sur le
principe de survie dans un environnement historiquement austère, et donc de prédation
systématique. L’occident ne connaît aucun autre modèle de survie que celui de la violence.
Après la guerre des 100 ans qui se termine en 1954, précédée de la peste noire, l’Europe
était au bord de la disparition de la surface de la terre. Mais cette période correspond aussi à
la fin de l’empire romain d’orient, en 1453. Démarreront alors les expéditions esclavagistes
en Afrique où l’Europe expérimentera l’usage des armes à feu à grande échelle, faisant suite
à la découverte de la poudre à canon, et confirmera son statut de prédateur avéré en se
déployant sur le continent africain avec une violence inédite dans l’histoire de l’humanité.
Les fruits de l’esclavage d’une Europe décimée lui permettront de renaître de ses cendres,
d’où le concept de la Renaissance au 15e siècle. Les révolutions industrielles qui suivront
seront la conséquence directe de l’accumulation du capital pendant les siècles d’oppression
des peuples noirs, réduits au rang de bétail et constituant une main d’œuvre gratuite
déterminante pour la restauration économique et sociale de l’Europe. Sauvée in extremis de
la famine et de la peste grâce aux centaines de millions d’esclaves déportés, l’Europe
ressuscitée pouvait alors passer au stade des idées avec des auteurs tels que Voltaire,
Rousseau, Montesquieu ou Diderot qui marqueront le 18e siècle comme étant celui des
lumières. C’est pourtant cette Europe des lumières qui, non rassasiée de ses crimes
esclavagistes, allait plébisciter une autre forme d’asservissement des peuples par la violence
et la privation des libertés, la colonisation. Ici encore, l’Afrique n’allait pas être au bout de
ses tribulations, la nouvelle formule d’inspiration diabolique étant tout aussi violente que les
400 ans d’esclavage, avec au menu, les mêmes recettes, celles du pillage, du meurtre et de
la violence. Sortis d’une autre guerre fratricide en 1870, la France battue par l’Allemagne
allait tout de même s’asseoir avec son bourreau et leurs compagnons européens
esclavagistes pour se partager l’Afrique à la conférence de Berlin de 1884-1885, posant ainsi
les bases de la nouvelle ère d’asservissement du continent qui durera un siècle, incluant les
pires atrocités sur les peuples noirs que même les êtres les plus déséquilibrés ne sauraient ni
concevoir ni cautionner. Et pourtant, la période de la colonisation a été vendue par ses plus
grands apôtres que sont Victor Schœlcher, Victor Hugo, Montesquieu ou Jules Ferry comme
étant une noble mission civilisatrice. Et les populations occidentales y ont naïvement
souscrit. Les vaillantes résistances africaines seront réprimées dans l’extrême brutalité et le
sang. On se souvient des massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata en Algérie par
l’armée française en 1945, celui de Haïphong en Indochine en 1946, ceux à la Lomidine et au
Napalm au Cameroun, le génocide des namas et des hereros en 1902 en Namibie par
l’Allemagne, la répression meurtrière des Mau-Mau au Kénya dans les années 1950 par
l’armée britannique, les camps de concentration durant la période de l’apartheid en Afrique
du Sud ou encore les crimes du Roi Belge Léopold II au Congo, qui ont fait plus de 20 millions
de morts et de mutilés. Mais en matière de barbarie, les Etats-Unis d’Amérique restent les
champions toutes catégories. Depuis les massacres des dizaines de millions d’indiens
autochtones d’Amérique à partie de 1492, les Etats-Unis n’ont eu cesse de verser le sang des
innocents à travers le monde, au seul motif de leur hégémonie impérialiste, matérialisée par
un capitalisme à outrance, et sous le honteux et fallacieux prétexte des droits de l’Homme et
de la démocratie. Le caractère ostentatoire de la bestialité américaine bafoue allègrement le
concept des « droits inaliénables, parmi lesquels sont la vie, la liberté et la poursuite du
bonheur », tels qu’explicitement inscrits dans la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis
du 4 juillet 1776. Le génocide des amérindiens, les bombes atomiques déversées sur
Hiroshima et Nagasaki au Japon en 1945, les agressions de pays souverains et les centaines
de millions de civils assassinés depuis un demi siècle aux seuls fins de prédation, relèvent
d’une barbarie unique au monde dont seuls ont le secret les gouvernements américains. La
domination de l’occident par le crime reste une réalité de nos jours, quand on se souvient du
million de morts au Rwanda lors du génocide de 1994 dans lequel l’implication active de la
France est avérée, ou encore des agressions militaires françaises en Côte d’Ivoire en 2010 et
en Lybie en 2011, avec l’assassinat de Mouammar Kadhafi qui plonge jusqu’à nos jours la
Lybie dans un chaos profond, et tout le Sahel dans une insécurité généralisée. Le volume
inestimable des atrocités commises par l’occident, dépositaire autoproclamé de la notion
des valeurs humaines, ne peut que laisser sans voix. Mais le plus impressionnant, c’est
qu’aucun des dirigeants occidentaux incriminés n’a jamais été inquiété par la Cour Pénale
Internationale, dont les missions sont clairement de nuire à tous ceux qui ne se soumettent
pas aux injonctions impérialistes occidentales.

La communauté dite internationale, constituée d’un groupuscule d’Etats voyous, ne sont
rien d’autre qu’une organisation de criminels qu’il faut dénoncer et combattre sans merci.
Leur prétendue puissance est une farce qui ne devrait plus impressionner personne. La
barbarie n’est pas un signe de puissance, ni militaire ni économique, mais bien la
manifestation d’un déséquilibre psychologique profond, que la raison et le bon sens du reste
de l’humanité doivent définitivement mettre hors d’état de nuire. La notion de civilisation à
l’occidentale n’est que celle d’une barbarie qui a prospéré, comme le suggérait avec
beaucoup de lucidité le philosophe français Michel Onfray. L’Afrique a un rôle déterminant à
jouer en se ralliant au bloc de l’Est, aux BRICS et à toutes les victimes de la bêtise
occidentale. La puissance des Etats-Unis, c’est dans les films d’Hollywood. En dehors, ce
n’est que du bluff. Il suffit que tous les pays victimes de la prédation occidentale arrêtent de
se soumettre au braquage de leurs ressources en sortant du piège de la spirale de la dette
promue depuis 1947 par les institutions mafieuses de Bretton Woods. Cela entraînera
l’effondrement du dollar et la fin des illusions de puissance des Etats-Unis d’Amérique,
synonyme de la fin définitive de l’hégémonie de l’oligarchie occidentale. Cette issue est la
seule option possible pour le salut de l’humanité. Nous devons donc accélérer le processus
d’éveil des consciences africaines et promouvoir l’émergence d’esprits libres dans les
sphères politiques de nos Etats. Il est urgent de susciter des hommes et des femmes
déterminés qui ne se laisseront plus impressionner par les grotesques mensonges de
l’occident. Pour le salut de l’humanité, nous prônons la restauration de la dignité humaine et
la disparition du système inique actuel, cet empire du mensonge, du pillage, de la violence,
du crime.

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