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L’homosexualité, l’Afrique et le modèle occidental

Certaines sources autorisées de la langue française présentent l’homosexualité comme l’attirance sexuelle, exclusive ou occasionnelle, d’une personne envers une autre de même sexe.

Modèle de société à l’occidental

La bien-pensance de l’Occident qui s’est improvisé dépositaire de la connaissance universelle et porte-parole de la volonté divine pour l’humanité, nous explique à grands renforts d’arguments sélectifs que c’est désormais l’aspiration à l’idéal humain qui impose que cette autre injonction sociétale soit tolérée, protégée et même encouragée. On nous impose alors, à longueur de films, de séries télévisées et de téléréalités aussi insipides qu’abrutissantes, des rôles pensés et taillés sur mesure pour faire passer le message subliminal de la normalisation de ce que nos sociétés se doivent d’accepter, de gré ou de force. Les africains, dont bon nombre sont encore soumis au diktat de l’impérialisme culturel occidental, au risque de se faire passer pour des rétrogrades, finissent par tolérer et ensuite à adhérer, docilement, non sans matraquage médiatique, à l’idée selon laquelle il faudrait s’y faire, parce-que, pensent-ils, le monde évolue.

Rappelons quand-même que jusqu’au 17 mai 1990, l’homosexualité faisait partie de la liste des maladies mentales de l’Organisation Mondiale de la Santé, et c’est seulement en 2018 que la même institution a retiré la transidentité de sa liste des maladies mentales. On a eu droit depuis, à toutes les exhibitions libertines dont le sigle de ralliement LGTB, entendez lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels ne cesse de s’allonger au fur et à mesure que de nouveaux fantasmes substitués en identités sont découverts et normalisées. On arrive alors à LGBTQIA+ qui intègre désormais les intersexuées et les Queers, c’est-à-dire ceux qui s’interrogent encore sur leurs options. C’est la foire aux explorations. Le sigle reste ouvert à accueillir toutes les autres lettres de l’alphabet, synonymes de tendances qui n’attendent que de rejoindre le club des inhibitions décomplexées.

Si l’Occident se contentait de contenir les limites de sa foire aux fantasmes sexuels à son espace géographique, nous le comprendrions. Mais non, ce serait perdre de vue son amour infinie pour l’Afrique avec laquelle elle tient à partager tous ses vices et jamais aucune de ses vertus, si tant est qu’on puisse lui en trouver. Alors, on nous brandit la menace de suspension des aides financières imaginaires, afin que nous adhérions à l’idéal libertin des sociétés occidentales qu’on nous vend comme étant le dernier palier de l’évolution de l’espèce humaine.

L’homosexualité en Afrique

Il ne s’agit pas de prôner la fatwa contre les homosexuels, mais de préserver nos valeurs traditionnelles originelles, synonyme de notre identité propre.

On nous rétorque alors souvent que l’homosexualité a toujours existé en Afrique. Mais il s’agit d’un faux débat, car la question ne réside pas dans l’existence ou non d’une réalité, mais dans l’érection de celle-ci en norme qui s’impose à tous. Les sociétés africaines n’ont jamais plébiscité aucune forme de dérive sexuelle, quand bien même il était reconnu que des pratiques dans ce sens y avaient cours. L’Occident veut nous imposer son ordre de valeur selon son agenda, dont les africains ne connaissent ni les tenants et aboutissants. C’est précisément cela qui est inadmissible.

Si le fait de laisser libre cours à ses fantasmes même les plus délirants relève du droit privé de chaque individu dans ses options discrétionnaires en vue d’assouvir ses pulsions charnelles en quête d’un certain équilibre psychologique, il est par contre inadmissible et inconcevable que des pratiques marginales soient érigées en norme, pire, imposées en lois au point de sévir contre tous ceux qui s’y opposent. Que des individus pratiquent leurs délires charnels dans leur intimité sans que cela ne soit érigé en modèle de société ne dérange personne. Mais c’est le diktat des dérives minoritaires qui est insoutenable.

Bien que certains africains aux intelligences dociles finissent par tolérer l’homosexualité, cette pratique est davantage une option de dernier recours par équation alimentaire, que ce soit pour des acteurs directs que pour des opportunistes improvisés défenseurs des droits homosexuels pour capter la manne financière des organismes occidentaux finançant la propagande de leur idéal de société.

 Manipulation des consciences

Les tenanciers des systèmes occidentaux ont réussi à vendre aux esprits fébriles que l’érection en norme légalisée de l’homosexualité relevait de préoccupations liées aux droits humains et des libertés. Il n’en est rien, mais plutôt de manipulation des consciences à des fins obscurantistes et au seul bénéfice des sombres desseins capitalistes. Il s’agit d’imposer à leurs populations un nouvel ordre sociétal qu’un groupuscule d’imposteurs déséquilibrés tient à voir aboutir, tout en niant aux africains leurs valeurs civilisationnelles originelles, sous le prétentieux et fallacieux prétexte de l’universalité. Ce que les relais serviles de ces tendances à la mode prennent soin de ne pas révéler, c’est bien que la normalisation organisée de l’homosexualité dans le monde est le fait de puissants lobbies homosexuels détenant le monopole financier pour faire chanter les gouvernants. Les politiques et médias aux ordres ne font que s’exécuter pour nous vendre des modèles qui ont été pensé dans des officines du capitalisme mondial.

Mais le rubicond est franchit quand le droit des homosexuels à adopter des enfants bafoue celui de ces mêmes enfants à faire partie d’une famille traditionnelle, c’est-à-dire, avoir un père et une mère. On nous parle d’une avancée des droits humains quand les enfants se voient imposer un modèle parental qu’ils n’ont pas choisi et dont on ne peut anticiper les conséquences psychologiques néfastes dans un environnement où la norme naturelle dominante les marginalisera de facto. On nous brandit alors des études de prétendus experts qui supputent l’inexistence d’impacts négatifs sur le futur des enfants dont l’éducation est confiée à des couples homosexuels. Ces études ne peuvent qu’être fantaisistes, puisqu’il faudrait des décennies d’observation permanentes sur des échantillons d’enfants suffisamment représentatifs pour pouvoir tirer des conclusions objectives.

 Impérialisme culturel

Les valeurs africaines sont ailleurs que dans le déni de l’ordre naturel et divin des choses. Quand la polygamie prospère en Afrique, c’est bien parce qu’elle préserve la dynamique de la vie par le canal de la procréation. L’Afrique, berceau de l’humanité et dépositaire de la connaissance originelle, source de toutes les civilisations, ne saurait se laisser distraire par des modèles de sociétés d’un occident en totale décadence morale, où le vice supplante la vertu.

On se souvient que Marlène Schiappa, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Intérieur de France, chargée de la Citoyenneté, déclarait en 2020 que la polygamie qui est condamnée en France ne correspondait pas aux valeurs culturelles de son pays, et que les contrevenants à la loi, même de fait, seraient traqués et expulsés. Dans la même sortie, elle avait ajouté, in extenso, « Je veux rassurer tout le monde, on ne va pas interdire les plans à trois, l’infidélitéle polyamour et les trouples », fin de citation. A chacun d’apprécier. Mais au nom de quoi devrions-nous respecter les soi-disant « valeurs » occidentales, quand celles-ci correspondent à des abominations dans nos sociétés africaines ? Et pourquoi devrions-nous interdire la polygamie pour officialiser des pratiques contre-nature ? Car oui, n’en déplaise aux esprits tordus, il y a bien un ordre naturel, et c’est bien cette nature qui a eu l’infinie sagesse de faire complémentaires l’homme et la femme, à tous points de vue, aussi bien physiologiquement qu’émotionnellement. La complémentarité est une réalité naturelle d’inspiration divine qui se retrouve dans tous les compartiments de la vie, et remettre en question cette réalité pour en normaliser une autre relève ni plus ni moins de la bêtise.

Entre hypocrisie et incohérence

Mais l’inconséquence des modèles des sociétés occidentales n’a pas de limites. On se souvient du footballeur sénégalais GANA GUEYE, qui avait été jeté en pâture par les dirigeants de son club et même de la fédération française de football pour ne pas avoir accepté d’arborer le maillot de son club floqué des couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT. Non seulement la sanction d’une personne qui exprime sa liberté de pensée, de conscience, de religion et d’opinion est contraire à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, contradiction pas banal pour des gens qui nous disent que la propagande LGBT est une question de droits humains, mais on se serait attendu, par souci de cohérence, que la France boycotte la coupe du monde 2022 au Qatar, quand on sait que ce pays est officiellement homophobe et a interdit tout signe ostensible des LGBT durant toute la compétition. Où sont les bien-pensants de l’occident de toutes les lumières pour nous expliquer ces incohérences ? Silence radio. Comme par hasard, on ne vocifère plus au sujet de certains pays sur les questions des droits de l’Homme, depuis que les milliards d’euros qataris ont fait d’un club jadis fantoche, l’un des plus en vue d’Europe. Honteuse hypocrisie pour  des donneurs de leçons. Mais quand il faut argumenter pour plébisciter les sanctions illégales contre les sportifs russes dans une situation géopolitique qui ne les concerne en rien, tous ces aboyeurs de mauvaise foi montent au créneau. Pathétique.

S’affranchir à tout prix

Les africains doivent impérativement se démarquer de cette mouvance mimétique mondiale qui valide l’homogénéisation de la bêtise. Il ne s’agit pas seulement d’une question de mœurs, mais bien pire, de remise en cause de l’ordre naturel du monde contre l’essence même de la civilisation humaine. L’impérialisme occidental en plein déclin, jadis fondé sur l’ostentatoire prédation économique, mise désormais sur la guerre culturelle, bien plus subtile et pernicieuse, avec ses armes politiques et médiatiques. L’objectif étant de soumettre l’humanité à un nouveau modèle de société, où les humains ne seront plus que des code-barres avec une valeur marchande définie selon la loi de l’offre et de la demande.  Les ennemis de la famille traditionnelle nous prêchent alors les vertus de leur nouveau monde fantasmé, où la démographie est présentée comme une menace aux équilibres écologiques et économiques, et au sein duquel sont plébiscités les recours à la procréation médicalement assistée, à la gestation pour autrui ou encore à l’homme augmenté par les miracles du transhumanisme. Le diktat de ces déviances aux fausses allures de protection des droits des minorités n’est ni plus ni moins une menace pour la survie de l’espèce humaine. L’Afrique qui est la source de la vie, ne peut rester passive, encore moins ne saurait emboîter le pas à de tels desseins diaboliques. Ce n’est pas l’occident qui concentre toutes les tares sociétales à l’origine de tous les malheurs de la planète qui peut se constituer guide des valeurs humaines. Face à cette imposture inacceptable, l’Afrique se doit de tracer son propre chemin, selon ses propres aspirations et sur la seule base de ses valeurs ancestrales. C’est à l’Afrique d’enseigner les valeurs humaines au reste du monde, elle qui est précurseur en toutes choses, et à l’origine de toutes les sagesses universelles.

 

Paul ELLA,

Analyste Financier,

Directeur du Centre Africain de Recherche en Géostratégie

Email : paulella2007@gmail.com

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